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Le groove pour les nuls

Tu as autant de groove qu’une chaise clouée au sol ?
Tu n’as pas la moindre idée de ce que sont le groove ou le swing ?
Cet article est pour toi ! 😉

Tu as autant de groove qu’une chaise clouée au sol ?
Tu n’as pas la moindre idée de ce que sont le groove ou le swing ?
Cet article est pour toi ! 😉

Hou, yeah !

Pour illus­trer tout ça voi­ci l’in­tro de Stir It Up de Bob Mar­ley. Ci-des­sus : l’o­ri­gi­nal, en boucle. N.B. : les fines lignes ver­ti­cales repré­sentent les doubles croches.
On remarque tout de suite que le 2ème coup de chaque grat­touillis arrive après la double croche, bin voi­là, c’est ça le groove (ou le swing pour les jaz­zeux).
Dans le cas du reg­gae, le pre­mier coup — qui est à contre-temps par rap­port au métro­nome (d’où la zone grise à gauche, sur l’i­mage) — peut être lui aus­si très légè­re­ment déca­lé après la croche en l’air, l’en­semble don­nant ce côté sau­tillant.
À noter : il n’y a pas de posi­tions “abso­lues”, ça dépend du tem­po, du style, de l’in­ter­prète, de ce qu’il consomme… 😀 Mais le prin­cipe est le même pour toutes les musiques. Si on exé­cute une par­ti­tion telle qu’é­crite, on obtient un truc rigide, méca­nique, sans vie — on s’en aper­çoit avec les logi­ciels de nota­tion musicale.

En par­tant de l’ex­trait ci-des­sus, je l’ai reca­lé sur le 1er temps pour bien voir et entendre la dif­fé­rence entre le posi­tion­ne­ment ori­gi­nal, puis avec le 2ème coup “redres­sé” sur une double croche et ensuite sur un triolet :

Ori­gi­nal sur le temps (en vio­let sur l’i­mage)
 
2ème coup sur la double croche (en rouge sur l’i­mage)
 
2ème coup sur trio­let (en vert sur l’i­mage)
 

Et voi­là ! En résu­mé : le groove/​swing se situe quelque part entre la double croche et le trio­let.
Je conseille­rais aux musi­ciens raides comme des piquets de jouer la ver­sion trio­let jus­qu’à ce que mort s’en­suive, c’est comme un élas­tique qu’on tend et qui ne reprend pas sa forme ori­gi­nale : il t’en res­te­ra bien quelque chose et tes doubles croches auront un peu plus de vie. 😉

Podcasts, everybody !

Voi­ci les pod­casts en anglais que j’é­coute régu­liè­re­ment — et gou­lû­ment (j’ai véri­fié les liens, mais mer­ci de me signa­ler s’il y en a qui sont H.S.)

• Sur BBC4, j’a­vais com­men­cé par ceux de Jar­vis Cocker (ancien chan­teur de Pulp), Wire­less Nights, géné­ra­le­ment des his­toires éton­nantes, un peu dans le style “Incroyable mais vrai” à l’anglaise. 😉
http://​www​.bbc​.co​.uk/​p​r​o​g​r​a​m​m​e​s​/​b​0​1​s​g​4​k​g​/​e​p​i​s​o​d​e​s​/​d​o​w​n​l​o​ads

Short Cuts
http://​www​.bbc​.co​.uk/​p​r​o​g​r​a​m​m​e​s​/​b​0​1​m​k​3​f​8​/​e​p​i​s​o​d​e​s​/​d​o​w​n​l​o​ads
Un peu dans le genre du pré­cé­dent, avec sou­vent un côté poé­tique, par­fois expé­ri­men­tal et créa­tif au niveau sonore, pré­sen­té par une humo­riste avec cet accent où l’on ne pro­nonce pas les T.
Par­fois des his­toires très émou­vantes comme dans celui-ci :
Counterpoint
http://​www​.bbc​.co​.uk/​p​r​o​g​r​a​m​m​e​s​/​b​0​8​j​b​9ng

Serious­ly…
http://​www​.bbc​.co​.uk/​p​r​o​g​r​a​m​m​e​s​/​p​0​2​p​c​9​q​x​/​e​p​i​s​o​d​e​s​/​d​o​w​n​l​o​ads
Tout n’est pas pas­sion­nant (qqs épi­sodes sur l’his­toire de la BBC ou d’un pro­gramme d’ur­ba­nisme…), voi­ci ma sélec­tion pour l’an­née 2015 jusque début 2016 (j’ai com­men­cé par les plus vieux) :
The Actors’ Gang & The Actors’ Gang on the Outside
https://​www​.bbc​.co​.uk/​p​r​o​g​r​a​m​m​e​s​/​p​0​3​n​0​ybc
Glad to Be Grey
https://​www​.bbc​.co​.uk/​p​r​o​g​r​a​m​m​e​s​/​p​0​3​l​t​197
Bat­man and Ethan
https://​www​.bbc​.co​.uk/​p​r​o​g​r​a​m​m​e​s​/​p​0​3​j​w​cgq
Jar­vis on McCullers
https://​www​.bbc​.co​.uk/​p​r​o​g​r​a​m​m​e​s​/​p​0​3​h​y​10q

• à éga­li­té avec les pré­cé­dents, ceux du Guar­dian (genre poli­ti­co-social/­tech­nique) :
https://​www​.the​guar​dian​.com/​n​e​w​s​/​s​e​r​i​e​s​/​t​h​e​-​a​u​d​i​o​-​l​o​n​g​-​r​ead
Quelques exemples intéressants :
https://​www​.the​guar​dian​.com/​n​e​w​s​/​a​u​d​i​o​/​2​0​1​8​/​f​e​b​/​0​5​/​p​o​s​t​-​w​o​r​k​-​t​h​e​-​r​a​d​i​c​a​l​-​i​d​e​a​-​o​f​-​a​-​w​o​r​l​d​-​w​i​t​h​o​u​t​-​j​o​b​s​-​p​o​d​c​ast (sur la place du tra­vail dans la société)
https://​www​.the​guar​dian​.com/​n​e​w​s​/​a​u​d​i​o​/​2​0​1​7​/​m​a​y​/​0​5​/​t​h​e​-​r​a​c​e​-​t​o​-​b​u​i​l​d​-​t​h​e​-​w​o​r​l​d​s​-​f​i​r​s​t​-​s​e​x​-​r​o​b​o​t​-​p​o​d​c​ast (assez affli­geant dans un sens sur l’ob­ses­sion sexuelle des mâles…)
https://​www​.the​guar​dian​.com/​n​e​w​s​/​a​u​d​i​o​/​2​0​1​7​/​a​p​r​/​1​0​/​i​n​t​o​-​t​h​e​-​w​o​o​d​s​-​h​o​w​-​o​n​e​-​m​a​n​-​s​u​r​v​i​v​e​d​-​a​l​o​n​e​-​i​n​-​t​h​e​-​w​i​l​d​e​r​n​e​s​s​-​f​o​r​-​2​7​-​y​e​a​r​s​-​p​o​d​c​ast (éton­nant !)

Retour à la BBC avec qqs pod­casts sur la Nature :
Tweet of the Week (appa­rem­ment, les angliches sont pas­sion­nés d’ornithologie !)
http://​www​.bbc​.co​.uk/​p​r​o​g​r​a​m​m​e​s​/​p​0​5​2​m​g​k​v​/​e​p​i​s​o​d​e​s​/​d​o​w​n​l​o​ads
Inter­views d’or­ni­tho­logues émé­rites sur fond de prises de son natu­relles ! C’est court, et là aus­si on a une pano­plie d’ac­cents, comme c’est un peu par­tout en U.K. — le conte­nu est moins inté­res­sants si on n’en a rien à foutre des birds. 😉 Mais écou­ter les zoziaux en sté­réo dans ses écou­teurs avant de s’en­dor­mir, c’est sympa.
Nature
http://​www​.bbc​.co​.uk/​p​r​o​g​r​a​m​m​e​s​/​b​0​0​6​s​r​7​c​/​e​p​i​s​o​d​e​s​/​p​l​a​yer
Comme son nom l’indique… 😉
Best of Natu­ral His­to­ry Radio
https://​www​.bbc​.co​.uk/​p​r​o​g​r​a​m​m​e​s​/​p​0​2​n​r​v​7​r​/​e​p​i​s​o​d​e​s​/​p​l​a​yer

You Are Not So Smart
https://​youa​re​not​sos​mart​.com/​p​o​d​c​a​st/
Plus ou moins inté­res­sant, avec une recette de cookies à la fin de chacun ! 😀

• pour ter­mi­ner, celui-ci n’est mal­heu­reu­se­ment plus dis­po gra­tui­te­ment, mais il est excellent ! (tu peux tou­jours écou­ter l’ex­trait de 5 mn 😉 )
https://​www​.audible​.fr/​p​d​/​Y​o​u​r​e​-​D​o​i​n​g​-​I​t​-​W​r​o​n​g​-​L​i​v​r​e​-​A​u​d​i​o​/​B​0​7​H​J​B​K​C1K

Sin­ce­re­ly yours. 🙂

Maux de passe…

N.B. : pour aller direc­te­ment au para­graphe concer­nant “l’au­then­ti­fi­ca­tion à deux fac­teurs” <= clique là !

J’ai décou­vert avec stu­pé­fac­tion, il y a bien­tôt 2 ans, que les 7 adresses mails que j’u­ti­lise régu­liè­re­ment ont toutes été pira­tées par le pas­sé ou figurent sur des listes uti­li­sées par les spam­meurs ! 😮 (listes conte­nant des mil­lions, sans doute même des mil­liards de com­bi­nai­sons adresse mail /​ mot de passe)
Dans un sens, pas trop éton­nant en 20 ans mais, étant infor­ma­ti­cien à la base, je suis cen­sé être plus pru­dent et au fait des choses à ne pas faire… Alors toi, uti­li­sa­teur “lamb­da”, tu ima­gines ? 😉
Pis encore, mes mots de passe prin­ci­paux figu­raient dans les listes de mots de passe com­pro­mis !
Par­mi les sites dont je suis presque sûr qu’ils ont “fui­té”, il y a trans​pole​.fr (désor­mais ile​via​.fr) et film​france​.net sur les­quels j’a­vais des mots de passe uniques, mais aus­si onva​sor​tir​.com qui avait for­te­ment inci­té ses uti­li­sa­teurs à chan­ger leur mot de passe quelques années plus tôt (mes anciens et nou­veaux mdp uti­li­sés sur ces sites figurent aus­si sur les listes !)

Voi­ci donc quelques liens utiles pour véri­fier si ton adresse mail (et le mot de passe asso­cié) a été pira­tée ! — et quelques conseils avisés. 🙂


Hacker vaillant (rien d’impossible !)

Aupa­ra­vant : com­ment en suis-je arri­vé là ?
En tes­tant un logi­ciel de ges­tion de mots de passe (https://​www​.enpass​.io/), il y était fait men­tion du site https://​havei​beenpw​ned​.com/ (créé par un expert en sécu­ri­té infor­ma­tique) pour contrô­ler que ton mot de passe ne figure pas sur les fameuses listes.
Sur le même site, il y a aus­si une page pour véri­fier com­bien de fois ton mot de passe figure sur les listes (même si ce n’est pas toi qui l’as uti­li­sé — car mal­gré notre convic­tion d’a­voir trou­vé THE mot de passe, il est fort pro­bable que d’autres y aient aus­si pen­sé, par­mi les mil­liards d’in­ter­nautes…)
Une bonne occa­sion d’ar­rê­ter 123456 qui appa­raît 20.760.336 fois !
Ins­truc­tions :
=> entre ton mail et clique sur le bou­ton “pwned?” à droite
=> si tu figures sur une des listes d’a­dresses mails pira­tées, tu peux véri­fier ton mot de passe (en par­ti­cu­lier les sites que tu penses à risque) en cli­quant sur l’on­glet Pass­words (le 5ème en haut), puis entre ton mot de passe et clique sur le bou­ton “pwned?”.

Pour savoir com­bien de temps un hacker met à trou­ver ton mot de passe : https://​how​se​cu​reis​my​pass​word​.net/ (de pré­fé­rence et par sécu­ri­té, mets un mot de passe simi­laire au tien en lon­gueur et en com­plexi­té, juste pour voir)
N.B. : il s’a­git du temps mis par un pc “nor­mal”, j’ai lu ailleurs qu’a­vec seule­ment 40000 $ de maté­riel, un mdp de 9 carac­tères est trou­vé en 2 minutes ! (Bon­jour les banques avec un mdp de 8 caractères !!! 😮 )


Lessanglotslongsdesviolonsdelautomne

Consignes de sécu­ri­té de base :
- des mdp les plus longs pos­sible (une phrase d’une ving­taine de lettres est bien plus sécu­ri­sée qu’un mdp com­plexe de 8 carac­tères — 16 mil­liards d’an­nées contre 7 mois, d’a­près le site ci-des­sus ! 😀 ), un truc comme “long­temps­je­me­suis­cou­ché­de­bon­ne­heure”, par exemple. 🙂
Autre bon plan : les ini­tiales d’une longue phrase comme “oro­do­ve­na­jdtv­qp­ciens­jbdltg­qp­veu­jftdl” (le 1er qua­train de la tirade du Cid “Ô rage, ô déses­poir, etc.”)
- un mdp pour la banque (uti­li­sé nulle part ailleurs)
- un mdp pour le(s) compte(s) mail
- si tu uti­lises Face­book : un mdp unique (uti­li­sé nulle part ailleurs) et si pos­sible l’Authen­ti­fi­ca­tion à deux fac­teurs (sur­tout si tu t’y connectes avec ton smart­phone !)
- un mdp très simple, même com­pro­mis, sur les sites sans impor­tance (ou dont on soup­çonne qu’ils “fuient”…
Le conseil du chef : si limi­ta­tion de lon­gueur (ou sou­hait d’un truc rela­ti­ve­ment court), le plus effi­cace (en terme de sécu­ri­té, tout en res­tant facile à mémo­ri­ser) est de prendre les ini­tiales des mots d’une phrase en rem­pla­çant une lettre par sa majus­cule ou un chiffre si besoin. Par exemple, “long­temps­je­me­suis­cou­ché­de­bon­ne­heure” devient “ljmSc2bh”.
On retrouve à peu près les mêmes conseils sur le site de la CNIL : https://​www​.cnil​.fr/​f​r​/​l​e​s​-​c​o​n​s​e​i​l​s​-​d​e​-​l​a​-​c​n​i​l​-​p​o​u​r​-​u​n​-​b​o​n​-​m​o​t​-​d​e​-​p​a​sse.
Et un géné­ra­teur de mdp : https://​www​.cnil​.fr/​f​r​/​g​e​n​e​r​e​r​-​u​n​-​m​o​t​-​d​e​-​p​a​s​s​e​-​s​o​l​ide.
Pour t’ai­der, je conseille vive­ment le logi­ciel https://​www​.enpass​.io/, gra­tis sur ordi­na­teur : même si tu ne veux pas de ges­tion­naire de mdp, il per­met d’é­va­luer la force d’un mdp et fonc­tionne sans devoir se connec­ter nulle part, contrai­re­ment à ses concurrents.

Mouais… t’es sûr ?
Pour les curieux et les scep­tiques, voi­ci une démons­tra­tion simple autant qu’é­cla­tante de la supé­rio­ri­té d’un mot de passe long sur un com­plexe :
Pre­nons un mdp sur 2 carac­tères avec des lettres minus­cules, le nombre de pos­si­bi­li­tés est 26x26=676.
• Si j’a­joute 26 majus­cules et 10 chiffres à chaque carac­tère, ça fait 62x62=3844 pos­si­bi­li­tés. Si j’a­joute encore une dizaine de sym­boles (§&$, etc.) : 72x72=5184
• Alors que si j’a­joute plu­tôt un 3ème carac­tère, ça fait 26x26x26=17576 pos­si­bi­li­tés !
• Avec 4 carac­tères : 26x26x26x26=456976, etc.
Le seul cas où il est inté­res­sant d’u­ti­li­ser un mdp com­plexe est lorsque le nombre de carac­tère est limi­té : pour 8 carac­tères, on passe de 208 mil­liards de com­bi­nai­sons à 722204 mil­liards de combinaisons !


Daddy was a bank robber…

Mal­heu­reu­se­ment pour l’u­ti­li­sa­teur, la plu­part des banques optent pour des cla­viers numé­riques vir­tuels aléa­toires sur les­quels il faut cli­quer une suite de 6 ou 8 chiffres : bien moins facile à rete­nir qu’une longue phrase et ce sys­tème n’est pas à l’a­bri des pirates, comme en attestent les liens ci-des­sous.
https://​www​.pan​op​ti​net​.com/​c​y​b​e​r​s​e​c​u​r​i​t​e​-​d​e​c​r​y​p​t​e​e​/​b​a​n​q​u​e​s​-​e​n​-​l​i​g​n​e​-​c​l​a​v​i​e​r​s​-​v​i​r​t​u​e​l​s​-​r​i​s​q​u​e​s​-​r​e​e​l​s​.​h​tml
https://medium.com/@florentmorin/les-mots-de-passe-avec-clavier-virtuel-al%C3%A9atoire-ne-sont-pas‑s%C3%A9curis%C3%A9s-8448128520f5
Qui plus est, ils nous incitent à chan­ger de mot de passe très sou­vent, ce qui le rend car­ré­ment impos­sible à mémo­ri­ser : qui est capable de rete­nir une série de 8 chiffres qui change régu­liè­re­ment ? Dès lors, il devient impos­sible de se connec­ter sans avoir écrit son mot de passe quelque part : bon­jour la sécu­ri­té ! 😮
Et donc, ques­tion faci­li­té d’u­ti­li­sa­tion pour le client : zéro, ça devient un casse-tête per­ma­nent…
Incroyable qu’une banque ne prend pas plus sérieu­se­ment la ques­tion de la sécu­ri­té de ses clients ! — À com­pa­rer avec tous les grands sites connus, qui per­mettent des mdp d’au moins 20 carac­tères : Ama­zon, eBay, Gmail et même, bien sûr, le site des Impôts !
N.B. : Gmail pré­voit de sup­pri­mer les mdp en 2023 pour pas­ser à un sys­tème plus sûr !


Le facteur sonne toujours deux fois…

Les plus geeks auront déjà enten­du par­ler de “l’au­then­ti­fi­ca­tion à deux fac­teurs” (ou 2FA pour les ultra-geeks), une mesure de sécu­ri­té sup­plé­men­taire — qu’on uti­lise sans le savoir lorsqu’on confirme une opé­ra­tion sur un site par un sms.
J’y consacre un article plus détaillé ici : MDP & 2FA.


Enter here, John Mill !

D’autres sites mettent en place le “CAPTCHA”, où l’u­ti­li­sa­teur doit cli­quer pen­dant un quart d’heure sur des pho­tos de bus amé­ri­cains, de pan­neaux amé­ri­cains, de feux rouges amé­ri­cains, etc. En espé­rant pou­voir ensuite accé­der à son compte… 🤬
Pour­quoi tor­tu­rer ain­si ses uti­li­sa­teurs ? Parce que c’est plus simple d’u­ti­li­ser ce ser­vice Google que de sécu­ri­ser réel­le­ment le site… 😉

Pour conclure, il faut bien avouer qu’on a plus de risques de se faire pira­ter à cause d’un site mal pro­té­gé ou si qq1 regarde par des­sus votre épaule quand vous tapez votre mdp dans un lieu public, mais comme on dit en Ita­lie : se fier c’est bien, se méfier c’est mieux ! 😀

Autres liens utiles :
• pour illus­trer la “force” d’un mdp selon sa lon­gueur et le type de carac­tères uti­li­sés
https://​www​.ssi​.gouv​.fr/​a​d​m​i​n​i​s​t​r​a​t​i​o​n​/​p​r​e​c​a​u​t​i​o​n​s​-​e​l​e​m​e​n​t​a​i​r​e​s​/​c​a​l​c​u​l​e​r​-​l​a​-​f​o​r​c​e​-​d​u​n​-​m​o​t​-​d​e​-​p​a​s​se/
• un site plu­tôt poin­tu, mais où l’on apprend que 30% des mdp uti­li­sés figurent par­mi les 10000 pre­miers des listes de mdp com­pro­mis… https://​blog​.codin​ghor​ror​.com/​p​a​s​s​w​o​r​d​-​r​u​l​e​s​-​a​r​e​-​b​u​l​l​s​h​it/
(Déso­lé pour les non anglo­phones, mais ce sont géné­ra­le­ment les sites les plus “à la page” sur la question 😉)

Le QR code est in !

N.B. 2021 : cet article a été écrit début avril 2020 pour démy­thi­fier le QR code à l’heure de son uti­li­sa­tion pour contrô­ler les dépla­ce­ments des citoyens. Ceux uti­li­sés dès 2021 pour attes­ter de la vac­ci­na­tion sont une variante qui ne contient plus de texte en clair mais un ensemble de carac­tères lui-même enco­dé de façon opaque, il n’est donc pas pos­sible de véri­fier les don­nées qu’il contient comme indi­qué ci-des­sous.
Celui des deux QR codes des­ti­né à être scan­né par l’ap­pli Tou­sAn­ti­Co­vid est une adresse inter­net com­men­çant par “https://​bon​jour​.tou​san​ti​co​vid​.gouv​.fr/” en clair puis les don­nées codées, mais éton­nam­ment il ne néces­site pas de connexion Inter­net pour être vali­dé par l’ap­pli.
Plus d’in­for­ma­tions à ce sujet :
https://​www​.nume​ra​ma​.com/​t​e​c​h​/​7​0​5​4​9​1​-​q​u​e​s​t​-​c​e​-​q​u​e​-​l​e​-​d​a​t​a​m​a​t​r​i​x​.​h​tml
https://​www​.ser​vice​-public​.fr/​p​a​r​t​i​c​u​l​i​e​r​s​/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​s​/​A​1​4​869


On l’a tous croi­sé, mais qu’est-ce que c’est, exac­te­ment ? Et sur­tout com­ment véri­fier l’in­for­ma­tion qu’il contient ?
La réponse est plus simple qu’il n’y paraît.
Wiki­pe­dia nous dit : “Le code QR (en anglais QR Code, pour Quick Res­ponse Code) est un type de code-barres en deux dimensions”.

Le code barre per­met de coder une suite de chiffres avec des barres ver­ti­cales plus ou moins larges.
Le QR code reprend le même prin­cipe en super­po­sant gros­so modo plu­sieurs lignes de codes barres, per­met­tant de coder des infor­ma­tions plus com­plexes com­pre­nant du texte et des carac­tères spé­ciaux.
Par exemple, cette cita­tion du film de Gué­di­guian avec Ariane Asca­ride, “Les vieux, fau­drait les tuer à la nais­sance !” (Marius et Jean­nette) cor­res­pond au QR code sui­vant (guille­mets et paren­thèses incluses) :

Il existe plé­thore d’ap­pli­ca­tions de création/​décryptage de QR code (sur ordi et smart­phone), dont cer­taines réper­to­riées dans cet article : https://​www​.paper​geek​.fr/​q​r​-​c​o​d​e​-​c​o​m​m​e​n​t​-​s​c​a​n​n​e​r​-​p​c​-​m​a​c​-​a​n​d​r​o​i​d​-​i​p​h​o​n​e​-​c​h​r​o​m​e​-​2​0​768
J’ai d’ailleurs uti­li­sé QR Jour­nal, sur Mac, pour géné­rer l’exemple ci-dessus.

Ausweis & QR code

En ces temps de pan­dé­mie, le gen­til gou­ver­ne­ment fran­çais met gen­ti­ment à notre gen­til ser­vice une gen­tille auto­ri­sa­tion de sor­tie uti­li­sant le QR code, on peut donc avoir envie, par curio­si­té ou para­noia, de véri­fier quelles infor­ma­tions y sont codées.

Uti­li­sant l’ap­pli­ca­tion ci-des­sus, on découvre donc qu’il n’y a effec­ti­ve­ment rien de com­pro­met­tant dans ce QR code, juste les don­nées ren­sei­gnées dans le for­mu­laire (sur une ligne) : Cree le : 06/​04/​2020 a 15h18 ; Nom : Rot­ten ; Pre­nom : John­ny ; Nais­sance : 31/​01/​1956 a Lon­don ; Adresse : 1 Bvd No Future 59000 Lille ; Sor­tie : 07/​04/​2020 a 15h00 ; Motifs : courses
Rien n’empêche donc, a prio­ri d’u­ti­li­ser une appli­ca­tion pour créer son QR code direc­te­ment — même si ça n’a pas grand inté­rêt, a prio­ri, sauf si vous n’a­vez pas accès à Inter­net (encore faut-il avoir télé­char­gé la bonne appli aupa­ra­vant… et avoir repé­ré l’in­ti­tu­lé exact du motif de sor­tie)
À noter : pas d’ac­cent. Pour le reste, les infos sont telles qu’on les a sai­sies — le for­mu­laire offi­ciel ini­tial ne contrô­lait d’ailleurs rien du tout, on pou­vait par exemple être né le 37/​16/​2038 sur Mars, pas de pro­blème. 😀
(mises-à-jour du for­mu­laire : https://​github​.com/​L​A​B​-​M​I​/​d​e​p​l​a​c​e​m​e​n​t​-​c​o​v​i​d​-​1​9​/​b​l​o​b​/​m​a​s​t​e​r​/​C​H​A​N​G​E​L​O​G​.md)
N.B. : par contre, l’at­tes­ta­tion n’est pas géné­rée loca­le­ment (sur votre ordi), les infos sont envoyées “quelque part”, rien ne dit qu’il n’y a pas un contrôle de cohé­rence pour véri­fier qu’on s’est bien connec­té à l’heure indi­quée dans le QR code… 😉

On peut voir ici les infor­ma­tions telles qu’elles s’af­fichent sur l’ap­pli­ca­tion uti­li­sée par la police : https://​www​.igen​.fr/​a​i​l​l​e​u​r​s​/​2​0​2​0​/​0​4​/​i​n​f​o​-​i​g​e​n​-​v​o​i​c​i​-​l​a​p​p​l​i​c​a​t​i​o​n​-​u​t​i​l​i​s​e​e​-​p​a​r​-​l​e​s​-​p​o​l​i​c​i​e​r​s​-​p​o​u​r​-​v​e​r​i​f​i​e​r​-​les

Allez en paix, res­tez confi­nés et bonne santé ! 🙂

Màj 11/​2020 : nou­veau confi­ne­ment, nou­veau for­mu­laire (https://​github​.com/​L​A​B​-​M​I​/​a​t​t​e​s​t​a​t​i​o​n​-​d​e​p​l​a​c​e​m​e​n​t​-​d​e​r​o​g​a​t​o​i​r​e​-​q​4​-​2​020) assez proche du pré­cé­dent mais quelques dif­fé­rences ; il y a désor­mais un retour cha­riot après les points-vir­gules, ce qui change évi­dem­ment le QR code.

Taille ton pommier !

Inter­net (et You­tube en par­ti­cu­lier) four­mille de tutos sur la taille des arbres frui­tiers, je ne vais pas en rajou­ter un mais plu­tôt faire un mémo de tout ce qui m’a sem­blé per­ti­nent, en men­tion­nant les notions, liens et vidéos utiles pour ceux qui vou­draient approfondir.

Principes généraux

La plu­part des infor­ma­tions qu’on trouve concernent un type de taille typi­que­ment fran­çais et issu d’une vision très aca­dé­mique : la taille dite “tri­gemme” (cf. ci-après).  Mais d’autres visions existent, il faut gar­der l’es­prit ouvert et bien obser­ver son pom­mier, sur­tout dans le cas d’un vieil arbre qui n’a pas été entre­te­nu selon les règles de l’art.
J’in­siste sur ce point : il est fon­da­men­tal de bien obser­ver chaque détail de l’arbre afin de prendre les bonnes déci­sions, et en plus c’est relaxant… 😀

La taille d’un arbre frui­tier est des­ti­née à favo­ri­ser la fruc­ti­fi­ca­tion, il fau­dra aus­si faire des choix stra­té­giques et sacri­fier cer­taines branches pour en favo­ri­ser d’autres.

On dit sou­vent qu’un oiseau doit pou­voir voler à l’in­té­rieur de l’arbre sans s’ac­cro­cher les ailes, ça donne l’i­dée de l’aé­ra­tion néces­saire : plus l’air cir­cule, moins les para­sites seront en paix, moins la mousse ou le lichen se déve­lop­pe­ront (encore que ce der­nier est paraît-il signe de bonne qua­li­té de l’air et sans aucun dan­ger pour l’arbre, qui ne lui sert que de sup­port).
Et ce n’est pas juste une image poé­tique, car si les oiseaux peuvent se dépla­cer libre­ment entre les branches, on peut parier qu’ils pour­ront aus­si man­ger les bes­tioles qui tentent de s’y installer… 🙂

• On com­men­ce­ra par éli­mi­ner tout le bois mort : branches, tiges et “chi­cots” (restes de vieilles branches ou autres moi­gnons — à ne pas confondre avec les “chancres” dus à un cham­pi­gnon ou une bac­té­rie, qu’on repè­re­ra faci­le­ment car, s’ils sont pré­sents, il y a de grandes chances qu’ils aient colo­ni­sé tout l’arbre, hélas).
• Ensuite on sup­pri­me­ra les branches qui se croisent, en touchent d’autres ou poussent vers l’in­té­rieur de l’arbre (ce der­nier point est rela­tif : j’ai un pom­mier qui a pous­sé de manière tota­le­ment écla­tée — 3m d’en­ver­gure pour 2m de haut ! —, du coup je laisse qqs branches aller vers l’in­té­rieur pour le rééqui­li­brer un peu).

Lexique

Il y a tout un jar­gon auquel on ne peut échap­per, je cite­rai juste les élé­ments essen­tiels pour cla­ri­fier la suite :
- Branches char­pen­tières : branches prin­ci­pales
- Cour­sonnes : branches par­tant des char­pen­tières
Rejets : branches qui partent de la souche
Gour­mands : tiges qui poussent à la ver­ti­cale
- Yeux ou dards = pré­misses des bour­geons à venir, qui peuvent être “à bois” (petit et tri­an­gu­laire) ou “à fruits” (en forme de flamme), selon qu’ils don­ne­ront une tige sté­rile ou fruc­ti­fère
- Brin­dilles cou­ron­nées : tiges ter­mi­nées par un œil à fruits
- Bourses : gros bour­geons fruc­ti­fères, traces d’une pré­cé­dente fruc­ti­fi­ca­tion et qui en por­te­ront une nou­velle à coup sûr
- Taille dite “tri­gemme” : signi­fie qu’on coupe la tige après le 3ème œil.
https://​plan​de​jar​din​-jar​din​bio​lo​gique​.com/​t​a​i​l​l​e​-​t​r​i​g​e​m​m​e​.​h​tml

Gros­so modo, il faut favo­ri­ser ce qui est en vert (bour­geons à fruits, brin­dilles cou­ron­nées et bourses) et sup­pri­mer ce qui est en rouge (gour­mands et rejets).
Pour bien iden­ti­fier les dif­fé­rents bou­tons, voir ces deux liens :
https://​www​.rus​ti​ca​.fr/​f​r​u​i​t​s​-​e​t​-​v​e​r​g​e​r​/​o​r​g​a​n​e​s​-​a​r​b​r​e​s​-​f​r​u​i​t​i​e​r​s​,​2​0​7​4​.​h​tml
https://​www​.ger​beaud​.com/​j​a​r​d​i​n​/​f​i​c​h​e​s​/​r​a​m​e​a​u​x​-​b​o​u​r​g​e​o​n​s​-​f​r​u​i​t​i​e​r​s​,​1​1​3​7​.​h​tml

Taille au vert & taille d’hiver

Deux types de tailles, selon la sai­son, la 1ère ser­vant en fait à pré­pa­rer l’autre.
En réa­li­té, on peut repas­ser régu­liè­re­ment de mai à sep­tembre pour figno­ler la taille au vert, car l’arbre n’a de cesse de pous­ser du prin­temps à l’au­tomne.
Dans les deux cas on com­men­ce­ra par éli­mi­ner le bois mort et les branches qui se croisent ou poussent vers l’in­té­rieur, comme men­tion­né ci-des­sus.
La taille d’hi­ver est plus pra­tique car on n’est pas encom­bré par les feuilles, on y voit plus clair dans la struc­ture de l’arbre, mais la taille au vert per­met à l’arbre de cica­tri­ser plus faci­le­ment, et donc de se pas­ser de badi­geon­ner les coupes avec un pro­duit cicatrisant.

• Taille d’hiver (entre janvier et mars)

https://​www​.news​jar​dintv​.com/​c​o​m​m​e​n​t​-​t​a​i​l​l​e​r​-​u​n​-​v​i​e​u​x​-​p​o​m​m​i​er/
N.B. : cette page parle de vieux pom­miers, mais on y trouve 3 vidéos fon­da­men­tales pour la taille en géné­ral.
- cou­per toutes les tiges à 3 yeux
- gar­der les dards et les bou­tons à fruits
[- enta­mer l’ex­tré­mi­té des bourses pour les sti­mu­ler] cf. ci-des­sous
- gar­der les brin­dilles cou­ron­nées
- on éli­mine géné­ra­le­ment les tiges qui poussent vers le bas, sous les cour­sonnes
05/​2021 : fort de cette pre­mière année, j’ai encore appris quelques ficelles et pu véri­fier la vali­di­té de cer­tains conseils. Tout d’a­bord, “enta­mer l’ex­tré­mi­té des bourses pour les sti­mu­ler” mouais, boarf… Cer­taines ont vu des feuilles pous­ser à leur base après cette opé­ra­tion, mais d’autres ont juste séché et aucune n’a vu de fleurs appa­raître.
Après la taille d’hi­ver, quand les feuilles com­mencent à pous­ser, il faut guet­ter régu­liè­re­ment celles qui se recro­que­villent et dont le des­sous est cou­vert d’un duvet blanc (c’est le fameux oïdium) ; sui­vant les conseils des anciens, je coupe les feuilles conta­mi­nées, sans trai­te­ment* pour l’ins­tant, à suivre.
*N.B. : dans les régions plu­vieuses, il est qua­si­ment impos­sible de trai­ter pen­dant cette période prin­ta­nière arro­sée…
https://​mon​jar​din​ma​mai​son​.mai​son​-tra​vaux​.fr/​m​o​n​-​j​a​r​d​i​n​-​m​a​-​m​a​i​s​o​n​/​p​l​a​n​t​e​s​-​p​a​r​-​t​y​p​e​/​a​r​b​r​e​s​-​e​t​-​a​r​b​u​s​t​e​s​/​a​r​b​r​e​s​-​a​r​b​u​s​t​e​s​/​m​a​l​a​d​i​e​s​-​p​o​m​m​i​e​r​-​r​e​c​o​n​n​a​i​t​r​e​-​t​r​a​i​t​e​r​-​2​9​3​0​2​6​.​h​tml

• Taille au vert (de mai à septembre)

https://​www​.rus​ti​ca​.fr/​f​r​u​i​t​s​-​e​t​-​v​e​r​g​e​r​/​t​a​i​l​l​e​r​-​v​e​r​t​-​a​r​b​r​e​s​-​f​r​u​i​t​i​e​r​s​,​2​8​7​5​.​h​tml
https://​www​.rus​ti​ca​.fr/​f​r​u​i​t​s​-​e​t​-​v​e​r​g​e​r​/​t​a​i​l​l​e​-​v​e​r​t​-​p​o​m​m​i​e​r​,​4​3​4​1​.​h​tml
https://​www​.rus​ti​ca​.fr/​f​r​u​i​t​s​-​e​t​-​v​e​r​g​e​r​/​p​i​n​c​e​m​e​n​t​s​-​t​a​i​l​l​e​-​v​e​r​t​,​4​3​4​0​.​h​tml
- cou­per les brin­dilles com­por­tant 12–15 feuilles après la 7–8ème : les bou­tons à la racine des feuilles se trans­for­me­ront en bou­tons à fruits. Si on les coupe trop court, les dards pren­dront toute la sève et feront du bois, alors que là, on pré­pare la coupe à 3 yeux de l’hi­ver !
- cou­per à 2–4 feuilles après un fruit : on appelle ça un “tire-sève” car ces feuilles pompent la sève — dont le fruit pro­fi­te­ra au pas­sage. Idem pour les tiges par­tant du centre d’un bou­quet de fruit
- cou­per  à 1 cm du der­nier œil pour ne pas l’as­sé­cher.
- on ne coupe pas les rameaux de pro­lon­ge­ment (gour­mands de la cime) : à faire en hiver — si néces­saire ! C’est là qu’in­ter­vient une vision alter­na­tive de la taille tra­di­tion­nelle… On peut tirer avec des cordes ou accro­cher des poids pour cour­ber ces branches, ça arrête théo­ri­que­ment leur crois­sance (on appelle ça “l’ex­tinc­tion”) tout en déve­lop­pant des bou­tons à fruits au centre de la branche — je n’ai pas essayé, ayant décou­vert cette tech­nique après avoir rati­boi­sé tous les gour­mands… 😉
05/​2021 : par contre, après la taille d’hi­ver, j’ai atta­ché cer­taines branches fleu­ries avec des bouts de ficelles pour évi­ter qu’elles se touchent ; ain­si, j’ai évi­té de les cou­per et elles donnent des fruits !

• Éclaircissage

https://​www​.rus​ti​ca​.fr/​f​r​u​i​t​s​-​e​t​-​v​e​r​g​e​r​/​e​c​l​a​i​r​c​i​r​-​f​r​u​i​t​s​-​p​o​m​m​i​e​r​-​o​u​-​p​o​i​r​i​e​r​,​4​4​8​7​.​h​tml
https://​you​tu​.be/​5​6​c​e​X​m​R​e​CYg
C’est une annexe de la taille au vert qui consiste à virer les pommes véreuses, celles qui se touchent, les plus petites et les plus moches (si elles forment un bou­quet, virer de pré­fé­rence celles qui vont vers l’ex­té­rieur).
05/​2023 : Après quelques années d’ex­pé­riences, il est clair qu’on peut com­men­cer à net­toyer le pom­mier dès le mois de mai, ça per­met de repé­rer et d’é­li­mi­ner les nids de che­nilles avant qu’elles ne pro­li­fèrent. On en pro­fite pour enle­ver les fleurs qui ont séché (elles tombent à peine les touche-t-on) et autres détri­tus que les para­sites uti­lisent volon­tiers pour faire leur nid.

• Vieux arbres

https://​www​.aujar​din​.info/​v​i​d​e​o​s​/​f​a​i​r​e​-​t​a​i​l​l​e​-​r​e​s​t​a​u​r​a​t​i​o​n​.​php
https://​you​tu​.be/​8​f​0​L​i​t​i​8​Mhg
Dans le cas du rajeu­nis­se­ment d’un vieux pom­mier négli­gé, il faut pro­cé­der sur plu­sieurs années pour ne pas trop le stres­ser, il ris­que­rait d’en mou­rir !
- sup­pri­mer les cour­sonnes ver­ti­cales
- sup­pri­mer les cour­sonnes en sur­nombre : elles doivent idéa­le­ment être espa­cées de 10 à 15cm.
05/​2021 : le vieux pom­mier qui illustre cet article ne don­nait plus de fruits depuis des années et en est cou­vert cette année ! Est-ce de la vani­té de pen­ser que mon inter­ven­tion en est la cause ou est-ce juste une “année à fruits” ? 😉

Les outils

https://​you​tu​.be/​f​p​p​T​X​x​c​d​BBs
https://www.gammvert.fr/conseils/conseils-de-jardinage/4‑outils-indispensables-pour-tailler-les-fruitiers
J’ai hési­té à mettre ce cha­pitre en pre­mier tant il est fon­da­men­tal ! N’ou­blions pas que nous infli­geons des bles­sures aux arbres, il faut donc le faire avec de bons outils et le plus pro­pre­ment pos­sible.
- tou­jours cou­per avec un séca­teur bien aigui­sé, avec la lame (la par­tie la plus grosse) du côté de ce qu’on garde — mieux vaut choi­sir un séca­teur de qua­li­té, dont on puisse res­ser­rer les lames.
- tou­jours net­toyer les outils à l’al­cool (à bru­ler ou autre) avant chaque plante pour ne pas pro­pa­ger cham­pis ou bac­té­ries — s’il vous reste un stock de gel hydro­al­coo­lique après le Covid19, ça marche aus­si. 😉
- cou­per en biais pour que la pluie ne fasse pas pour­rir l’ex­tré­mi­té, avec le haut du biais du côté du bour­geon ou de la feuille res­tants — lais­ser 1 cm en gros, pour ne pas assé­cher ces élé­ments.
- plu­tôt que le mas­tic cica­tri­sant men­tion­né dans le lien ci-des­sus, je met­trais comme 4ème outil une ser­pette ou équi­valent bien aigui­sé pour figno­ler les coupes de grosses branches, dixit un jar­di­nier aguer­ri : “c’est beau­coup plus utile que de foutre du mas­tic !” 😀
Atten­tion, on a vite fait de se cou­per, une bonne paire de gants cos­tauds n’est pas du luxe pour évi­ter ça !

D’estoc et de taille…

Voi­là, je ne doute pas que ce mémo éclai­re­ra le débu­tant, il y a peut-être de légères inexac­ti­tudes ou omis­sions, mais mon but n’é­tait pas d’ob­te­nir le prix Nobel d’arboriculture… 😀

En guise de conclu­sion, une vidéo qui résume un peu tout ça, sauf qu’il s’a­git de pom­miers en espa­liers, les prin­cipes res­tant les mêmes : https://​you​tu​.be/​V​U​n​m​C​Y​t​n​g0I

Sauve qui pneus !

La sécu­ri­té des pneus.

En résu­mé, pour les aller­giques à la méca­nique auto­mo­bile, il faut rete­nir de ce qui suit : demande à ton gara­giste pré­fé­ré de véri­fier la date de fabri­ca­tion de tes pneus, s’il y a plu­sieurs années de dif­fé­rence entre avant et arrière, il faut mettre les plus vieux à l’avant !

She’s lost control again…

Mal­gré ma longue expé­rience de bri­co­lage auto­mo­bile, j’ai appris plu­sieurs choses lors de mon der­nier contrôle tech­nique : pri­mo, les pneus sont de moins bonne qua­li­té qu’a­vant — dixit le tech­ni­cien du centre — (mes Miche­lin de 2012 sont tout fen­dillés et ne pas­se­ront pas le pro­chain CT alors que les mêmes de 1999 sur la Twin­go de ma mère sont impec… 🙁 ) et secun­do, du coup, il est impor­tant de véri­fier leur âge car le caou­tchouc s’a­bîme avec le temps ou, au contraire, dur­cit tel­le­ment qu’il ne s’use plus !

J’a­voue que jus­qu’i­ci je n’y avais guère prê­té atten­tion mais ça a fait tilt dans mon cer­veau et je me suis sou­ve­nu des qqs “loo­pings” que j’ai faits dans des virages mouillés, mon train arrière s’é­tant mis en tête de dépas­ser le train avant, sans que j’aille par­ti­cu­liè­re­ment vite… 😮

S’il n’y a que trois ans de dif­fé­rence sur ma bagnole actuelle, il s’a­vère que les gara­gistes n’ont jamais chan­gé que les pneus avant sur la Twin­go, lais­sant au final des pneus de plus de vingt ans à l’ar­rière ! Jamais eu de pro­blème car, vu sa forme en pot de yaourt, la dif­fé­rence de force cen­tri­fuge entre avant et arrière est négli­geable, ce qui n’est pas le cas sur une voi­ture plus longue.

Pour sché­ma­ti­ser, l’i­mage ci-des­sus illustre bien ce qui se pas­se­ra si tu mets tes vieux pneus tout durs à l’ar­rière : le train arrière per­dant de l’adhé­rence, la voi­ture tour­ne­ra plus que dési­ré vers l’in­té­rieur (sur­vi­rage).
Inver­se­ment, si les pneus fau­tifs sont à l’a­vant, on glis­se­ra de l’a­vant comme sur une plaque de ver­glas en allant tout droit (sous-virage).

On pré­co­nise la deuxième option, car lors d’une légère perte d’adhé­rence de l’a­vant (sur un rond-point, par exemple), il suf­fit de lever le pied et de redres­ser un peu les roues pour récu­pé­rer le contrôle, alors que dans le pre­mier cas la solu­tion est un peu contre-intui­tive puis­qu’elle consiste à accé­lé­rer, pour redon­ner à l’a­vant la même vitesse que l’ar­rière ! (N.B. : sur une voi­ture à trac­tion avant, soit l’es­sen­tiel des voi­tures actuelles)

T’as d’beaux pneus, tu sais…

En bref, pour déter­mi­ner l’âge d’un pneu, il faut cher­cher l’ins­crip­tion “DOT” et lire le 3ème groupe de carac­tères après DOT : 2310 signi­fie 23ème semaine de 2010.

S’il n’y a que 3 chiffres avec un tri­angle à droite, il date des années 90 (139=13ème semaine de 1999) — s’il n’y a pas de tri­angle, on est dans les années 80 !


Expli­ca­tions détaillées : https://​www​.pneus​-opo​neo​.be/​b​l​o​g​/​d​a​t​e​-​d​e​-​f​a​b​r​i​c​a​t​i​o​n​-​d​-​u​n​-​p​neu

Un pneu, à la folie, pas du tout…

Vu le prix des pneus, il est ten­tant de les uti­li­ser jus­qu’au témoin d’u­sure, mais force est de consta­ter qu’au bout d’un “cer­tain nombre” d’an­nées, tu risques ta peau. Com­bien ? Miche­lin conseille 10 ans maxi­mum…
Méfiance aus­si avec les pneus dis­count : s’ils ont qqs années, on n’a aucune idée des condi­tions de sto­ckage, qui peuvent avoir alté­ré leurs qua­li­tés ou sim­ple­ment leur forme !
Tout dépen­dra d’une marque à l’autre, du kilo­mé­trage annuel, du style de conduite, etc.
En ce qui concerne les marques, dif­fi­cile de faire un choix : je n’é­li­mi­ne­rais pas for­cé­ment les marques peu connues, de même que d’un modèle à l’autre d’une grande marque il peut y avoir des dif­fé­rences impor­tantes.
Les Miche­lin sont répu­tés pour leur durée de vie, mais pas les meilleurs sur le mouillé. J’a­vais ache­té des Uni­royal, clas­sés à l’é­poque par­mi les meilleurs sur le mouillé, mais je n’ai pas été sidé­ré par leur tenue de route effec­tive…
J’ai actuel­le­ment un train de Yoko­ha­ma qui ne m’ont pas l’air pire que les Miche­lin…
Bonne route ! 🙂

MDP & 2FA

En atten­dant la sup­pres­sion pure et simple des mots de passe (sur laquelle Google, Apple & Cie sont en train de bos­ser), le moyen le plus sûr pour un site de véri­fier notre iden­ti­té est « l’authentification à deux fac­teurs » dont le prin­cipe est d’a­jou­ter au mode de connec­tion par mot de passe une 2ème confir­ma­tion, par une autre méthode.
La plus répan­due est le sms qu’on nous envoie, conte­nant un code unique qu’il faut taper sur le site où l’on est en train de faire un achat, par exemple, ou pour se connec­ter à sa banque.
D’autres moyens existent, plus sûrs : ça pour­rait être par un lec­teur d’empreinte digi­tale ou une empreinte réti­nienne via une web­cam, ou par une appli­ca­tion dédiée — la solu­tion expli­quée ci-des­sous.
Le site qui demande cette 2ème authen­ti­fi­ca­tion est connec­té en même temps aux 2 appa­reils (ou aux 2 applis, si c’est sur le même appa­reil, en l’oc­cur­rence un navi­ga­teur et l’ap­pli de géné­ra­tion du code) ; il y a ain­si peu de risques qu’un pirate ait accès aux 2 sources de confir­ma­tions en même temps (c’est évi­dem­ment plus sûr s’il s’a­git de 2 appa­reils distincts).

L’ap­pli­ca­tion 2FA peut être ins­tal­lée sur un ordi­na­teur ou un smart­phone : lors­qu’on la lance, elle affiche un code qui n’est valable que pen­dant un laps de temps limi­té — exac­te­ment comme celui qu’on rece­vrait par sms.
Le navi­ga­teur gar­de­ra dans ses cookies l’au­to­ri­sa­tion de connexion et la 2FA ne sera plus néces­saire sur ce navi­ga­teur ou sur cet appareil.

Ça existe depuis belle lurette mais ça me parais­sait bien com­pli­qué jusqu’à ce que je me décide à tes­ter, et au final c’est assez facile (je l’utilise main­te­nant depuis des années sur Ama­zon, Face­book et Pay­pal, entre autres — ça se règle dans les pré­fé­rences du compte).
Seul bémol, bien qu’un des sys­tèmes les plus sûrs actuel­le­ment, c’est encore assez peu uti­li­sé en France (aucune banque !!!)
Le site sui­vant réper­to­rie les sites uti­li­sant la 2FA : https://​2fa​.direc​to​ry/​fr/ (tapez le nom du site qui vous inté­resse pour voir s’il y est)
Je vous ren­voie à cet article pour les détails : https://​www​.clu​bic​.com/​a​n​t​i​v​i​r​u​s​-​s​e​c​u​r​i​t​e​-​i​n​f​o​r​m​a​t​i​q​u​e​/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​-​8​5​3​7​3​5​-​a​u​t​h​e​n​t​i​f​i​c​a​t​i​o​n​-​d​o​u​b​l​e​-​f​a​c​t​e​u​r​-​e​x​p​l​i​q​u​e​e​.​h​tml
Le site sui­vant (en anglais) liste les appli­ca­tions uti­li­sables sur Mac, Android, etc. J’utilise Authy, facile, gra­tis et effi­cace : https://​7labs​.io/​t​i​p​s​-​t​r​i​c​k​s​/​g​o​o​g​l​e​-​a​u​t​h​e​n​t​i​c​a​t​o​r​-​2​f​a​-​o​n​-​p​c​-​m​a​c​-​i​o​s​-​a​n​d​r​o​i​d​.​h​tml
N.B. 03/​2024 : Authy aban­donne les applis de bureau (PC, Mac et Linux) ! Si on ne sou­haite pas uti­li­ser de smart­phone, il existe des alter­na­tives dont une exten­sion de navi­ga­teur (https://​authen​ti​ca​tor​.cc/) ou un ges­tion­naire de mdp (le gra­tuit https://​kee​passxc​.org/, par exemple).

Vraiment sûr ?

La ques­tion est légi­time : que se passe-t-il si je perds mon smart­phone avec mon appli 2FA des­sus ? Ou si mon ordi tombe en panne ?
Dans le cas d’Au­thy, il y a un sytème de sau­ve­garde à acti­ver au préa­lable dans les réglages, qui per­met de récu­pé­rer toutes ses clefs de connexion en réins­tal­lant sim­ple­ment l’ap­pli sur un autre appa­reil. Si qq1 me le demande, j’ex­pli­que­rai la procédure. 😉

Emoji or not emoji ?

Si je vous dis que les emo­jis sont une petite révo­lu­tion envi­ron­ne­men­tale, vous ne me croi­rez sans doute pas… Et pourtant !

Mais d’a­bord, quelle est la dif­fé­rence entre émo­ji, émo­ti­cône ou smi­ley ?
J’ai tou­jours cru que “émo­ti­cône” était le mot fran­çais pour “smi­ley” mais non : le “smi­ley” est uni­que­ment celui de base avec un sou­rire (🙂) tan­dis que le terme anglais “emo­ti­con” inclut toutes les variantes cen­sées repré­sen­ter une émo­tion.
La page Wiki­pe­dia est très édi­fiante sur l’his­toire des émo­ti­cônes, dont les pre­mières remon­te­raient… au 19ème siècle ! 😲
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89motic%C3%B4ne
Quant aux emo­jis, ils étendent le concept à un tas d’autres des­sins, de l’é­pi de maïs 🌽 aux sigles comme .

Steuplé, dessine-moi un smiley !

Côté uti­li­sa­teur, un des­sin est un des­sin, mais il y a des dif­fé­rences fon­da­men­tales “sous le capot” selon l’âge de votre smart­phone, le site Inter­net ou l’ap­pli­ca­tion.
Jus­qu’à il y a peu, quand je vou­lais ajou­ter un smi­ley dans un mail, je glis­sais manuel­le­ment une image (gif, png ou jpg) à l’en­droit vou­lu et c’é­tait un peu labo­rieux : n’ayant pas trou­vé de meilleure méthode, je sto­ckais mes smi­leys pré­fé­rés dans un dos­sier de l’or­di­na­teur…
Mais j’ai décou­vert qu’il existe (sur Mac) un rac­cour­ci cla­vier pour faire appa­raître une palette d’emojis à l’en­droit du cur­seur, et là ça devient super-pra­tique ! (CTRL+COMMAND+ESPACE) — Bon, il existe depuis 2013, mais mieux vaut tard que jamais… 🥴 Il faut dire que la police Apple Color Emoji.ttc fai­sant 160 Mo, je la sup­pri­mais pour faire de la place, en même temps que les polices chi­noises inutiles — convain­cu qu’elle ne ser­vait que sur les iPhones et iPads. 😇
Même prin­cipe chez Micro­soft ou Android, où une police de carac­tères est aus­si dédiée aux emo­jis.
Sur Inter­net, cer­tains sites vont gérer les smi­leys en trans­for­mant auto­ma­ti­que­ment ;‍) ou ;‍–‍) en 😉, d’autres obli­ge­ront à uti­li­ser un menu local :

Mais ça ne s’ar­rête pas là : quand vous vali­dez votre mes­sage, les smi­leys seront soit stockés/​envoyés en tant qu’i­mage soit en tant que carac­tère “Uni­code” ! — et c’est là que le côté éco­lo va entrer en jeu. 😄

Unicode

Vous avez sans doute enten­du par­ler du code ASCII ? Tous les carac­tères alpha­nu­mé­riques de base sont défi­nis par un code ASCII : quand l’or­di­na­teur lit la valeur “32” il affiche un espace, “97” cor­res­pond à a, “98” à b, etc.
L’U­ni­code a éten­du ce prin­cipe à toutes les langues (lettres accen­tuées, par exemple) et depuis 2010 aux smi­leys.
Ain­si, les smart­phones, sites Inter­net ou appli­ca­tions modernes vont envoyer un code de carac­tère (U+1F603 pour le smi­ley de base) et non plus un fichier image, et ce sera le récep­teur (smart­phone, ordi­na­teur, etc.) qui s’oc­cu­pe­ra d’af­fi­cher l’i­mage cor­res­pon­dante (sur Mac, c’est donc la police Apple Color Emoji.ttc men­tion­née plus haut — sauf pour les sites/​applis comme Face­book qui ont leur propre gra­phisme).
Pour un même smi­ley, on voit ici les dif­fé­rences entre les plus grandes marques/​applis : https://​emo​ji​pe​dia​.org/​g​r​i​n​n​i​n​g​-​f​a​c​e​-​w​i​t​h​-​b​i​g​-​e​y​es/
Plu­sieurs avan­tages à cette évo­lu­tion : en terme de débit, l’en­voi d’un code de carac­tère est beau­coup plus léger qu’une image (ce qui, pour des mil­liards de mes­sages envoyés par jour n’est pas négli­geable) et on peut faci­le­ment faire un copié/​collé d’un site ou d’une appli à l’autre.
Effet col­la­té­ral, même si ça ne va pas chan­ger la face du monde : on peut mettre un smi­ley dans la zone “Objet” d’un e‑mail (mais rien ne dit que l’e-mail ne sera pas consi­dé­ré comme spam à cause de ça… 🤔)
Incon­vé­nient : le smi­ley que vous insé­rez dans un sms sur votre télé­phone ne s’af­fi­che­ra pas pareil sur celui de votre des­ti­na­taire et adieu les gif ani­més (même si en théo­rie rien n’empêche un site d’af­fi­cher un gif ani­mé pour repré­sen­ter un carac­tère Uni­code).
Un exemple fla­grant : copiez le smi­ley 🥴 et col­lez le dans Face­book ou autre appli, vous ver­rez que le des­sin qui s’af­fiche est très dif­fé­rent, c’est bien la preuve que c’est un code de carac­tère qui a été copié/​collé et pas l’image.

Sms & Unicode

Concer­nant les sms, les infor­ma­tions qu’on trouve ne sont pas très claires car il peuvent être enco­dés de plu­sieurs manières, entre autre pour des rai­sons de com­pa­ti­bi­li­té avec les diverses géné­ra­tions et marques coexis­tant sur le mar­ché.
https://​nowsms​.com/​e​m​o​t​i​c​ons
On peut juste sup­po­ser que les applis de sms récentes gèrent l’U­ni­code (pro­ba­ble­ment à par­tir de 2013). Nous sommes sans doute une mino­ri­té à uti­li­ser des télé­phones de plus de 10 ans… 😅

Mouais, et alors ?

Bon, ok, pour la plu­part des gens, tout ce que je viens de racon­ter n’au­ra aucun inté­rêt, mais s’il devait y avoir une morale à cet article : mieux vaut envoyer un émo­ji qu’une image ! 😜

Ton téléphone 4G bientôt H.S. ?

La fin des 2G/​3G touchera aussi les smartphones 4G !

Non, ce n’est pas une nou­velle lubie com­plo­tiste, mais l’ex­tinc­tion pro­chaine des réseaux 2G et 3G tou­che­ra aus­si la plu­part des smart­phones 4G.
Les opé­ra­teurs four­nissent d’ailleurs des listes d’ap­pa­reils (in)compatibles (cf. ci-des­sous).
J’ai ras­sem­blé ici les infos dis­po­nibles à ce jour et qqs explications.

Le vent de la (ré)VoLTE

• Pour pou­voir encore télé­pho­ner, ton smart­phone devra non seule­ment être 4G mais aus­si com­pa­tible “VoLTE” — LTE étant l’autre nom de la 4G, VoLTE signi­fie “Voice over 4G”. Il y a d’ailleurs une autre tech­no­lo­gie asso­ciée, le VoWi­Fi (“Voice over WiFi”) qui per­met­tra donc de télé­pho­ner via un réseau WiFi, gra­tui­te­ment dans le monde entier…
• Mais ça ne s’ar­rête pas là ! Ton opé­ra­teur devra acti­ver la VoLTE pour ton for­fait : actuel­le­ment, ce n’est le cas que sur les gros for­faits, voire les for­faits 5G, mais on peut parier que, le moment venu, tous les for­faits en béné­fi­cie­ront, sinon impos­sible de télé­pho­ner — il y a d’ailleurs de grandes chances qu’il faille rem­pla­cer les cartes SIM un peu trop vieilles…

L’Internationale des zones blanches

Comme si ça ne suf­fi­sait pas, même si tu as un smart­phone 4G com­pa­tible VoLTE et un for­fait com­pa­tible VoLTE, il y aura plein d’en­droits en France où, la 4G ne pas­sant pas, tu ne pour­ras pas télé­pho­ner ni rece­voir de sms (ni quoique ce soit d’autre d’ailleurs).
Et à l’é­tran­ger ? Hé bien, cer­tains modèles seront com­pa­tibles en France mais ne fonc­tion­ne­ront pas à l’é­tran­ger (ce qu’on appelle le “roa­ming”) et de rares modèles fonc­tion­ne­ront à l’é­tran­ger mais pas en France ! (le Sam­sung A80, sor­ti en 2019, par exemple — dixit Free)
Dores et déjà, les réseaux 2G/​3G ont été éteints aux U.S.A., j’i­ma­gine que des tou­ristes étran­gers doivent avoir de mau­vaises surprises…

Fournisseurs de chaos ?

Les listes d’ap­pa­reils (in)compatibles four­nies par les opé­ra­teurs dif­fèrent gran­de­ment : le Sam­sung S6 serait com­pa­tible chez SFR, mais chez Free rien en des­sous du S10 !
Chez SFR, il faut, je cite : un mobile com­pa­tible VoLTE ache­té chez SFR… 😉

Voici les listes des 3 principaux opérateurs :
- https://reseaux.orange.fr/nos-reseaux/internet-fixe/appels-wifi
- https://assistance.sfr.fr/tel-mobile/appels-sms-mms-internet/appels-4g-appelez-recevez-appels.html (cliquer sur "Comment en bénéficier ?")
- https://assistance-1.free.fr/mobile/terminaux/
J'ai trouvé aussi ce site (mais pas màj depuis 2019...) : https://www.amplificateur-4g.fr/liste-des-smartphones-compatibles-4g-volte/

L’apocalypse est pour demain ?

Pour ter­mi­ner, il faut rela­ti­vi­ser l’im­mi­nence de l’ex­tinc­tion annon­cée des 2G/​3G : fin 2025 pour la 2G (2026 chez cer­tains opé­ra­teurs), fin 2028/​2029 pour la 3G.
Mais beau­coup de voix s’é­lèvent contre la dis­pa­ri­tion de la 2G qui sert encore à beau­coup de com­mu­ni­ca­tions télé­pho­niques, d’au­cuns plai­dant pour la repor­ter après celle de la 3G…
Inutile donc de te pré­ci­pi­ter pour chan­ger de télé­phone — sauf si tu te rends fré­quem­ment dans un pays qui a déjà fran­chi le pas (les U.S.A. étant le seul à l’heure qu’il est). On peut éga­le­ment parier qu’un tas de nou­veaux télé­phones 4G VoLTE pas chers arri­ve­ront sur le mar­ché le moment venu (11/​2023 : à ce jour, TCL 4041 35€ chez Free, par exemple, ou les Nokia 105, 106 ou 110 4G pour moins de 50€ — pas encore dis­po­nibles dans tous les pays et pas for­cé­ment accep­tés par les opé­ra­teurs…)
10/​2024 : Depuis fin août 2024, la 2G Free est inac­ces­sible en France (véri­fié au Nord et à l’Est, en tout cas) alors qu’elle conti­nue à fonc­tion­ner dans le reste de l’Eu­rope (sou­vent mieux que la 3G…) Il est vrai­sem­blable qu’il y ait eu un pro­blème avec Orange puisque Free a un accord avec eux pour uti­li­ser leur réseau 2G, mais Free ne com­mu­nique pas là-des­sus et leur ser­vice client est muet sur le sujet… 🤬 Ceci m’a per­mis de véri­fier qu’on peut pas­ser des appels par la 3G (j’a­voue que je pen­sais qu’on pas­sait for­cé­ment par la 2G pour la voix 😇) mais que seuls les sms conti­nuent de fonc­tion­ner en 4G. Pour s’en assu­rer, il suf­fit de régler les para­mètres des smart­phones sur “3G uni­que­ment” ou “4G uniquement”.

Qqs liens intéressants :
- https://www.ariase.com/mobile/dossiers/appels-wifi-mobile
- https://assistance.sfr.fr/tel-mobile/appels-sms-mms-internet/fermetures-2g-3g.html
- https://reporterre.net/Arret-de-la-2G-et-3G-la-mise-a-mort-de-millions-d-objets
- https://www.echosdunet.net/dossiers/volte

Des mails et des spams

Outre la sécu­ri­té des mots de passe abor­dée dans deux pré­cé­dents articles, si ton mail est déjà infec­té par un abon­dant spam, le plus effi­cace est de chan­ger d’a­dresse mail.
En ce qui me concerne, sur les 7 adresses que j’u­ti­lise cou­ram­ment depuis belle lurette, 6 sont inon­dées de spam. J’ai fini par prendre conscience que l’u­ti­li­té d’a­voir toutes ces adresses est lar­ge­ment com­pen­sée par la mul­ti­pli­ca­tion du spam qu’elles subissent… 🙄

Si ton adresse a été créée il y a plus de 10 ans (18 ans pour mes plus anciennes), il est fort pro­bable qu’elle figure dans les listes de comptes pira­tés qu’u­ti­lisent les spam­meurs.
Il faut se rendre à l’é­vi­dence : le flux de spam ne ces­se­ra jamais, mal­gré l’ap­pli­ca­tion de toutes les consignes trou­vées sur Inter­net (ne pas faire figu­rer son adresse en clair sur des sites, ne jamais cli­quer sur un lien dans un mail sus­pect, y com­pris “se désa­bon­ner”, etc.).
On trouve par­fois men­tion de https://​www​.signal​-spam​.fr/, mais pour l’a­voir tes­té pen­dant des années, j’en suis arri­vé à la conclu­sion que, d’une part, ça n’a aucune inci­dence sur le spam que tu reçois, d’autre part que la rai­son d’être de cette asso­cia­tion est au mieux sta­tis­tique, voire de cap­ter des sub­ven­tions de l’é­tat… en tout cas, une perte de temps majeure pour l’utilisateur !

Le spam se rebiffe

Un bon logi­ciel anti-spam est certes un pré­cieux outil (Spam­Sieve étant le meilleur à ma connais­sance), mais il n’é­vite ni les faux-néga­tifs (les spams non iden­ti­fiés) ni les faux-posi­tifs (un cour­rier légi­time mais iden­ti­fié erro­né­ment comme du spam), de telle sorte qu’on ne peut pas l’u­ti­li­ser pour détruire direc­te­ment le cour­rier indé­si­rable sans contrôle humain.
Jus­qu’à il y a peu, on trou­vait assez faci­le­ment des élé­ments récur­rents dans les spams, mais sou­vent, au bout de 15 jours envi­ron, les adresses d’ex­pé­di­teurs chan­geaient, et d’autres élé­ments du code étaient légè­re­ment dif­fé­rents pour évi­ter de se faire repé­rer trop faci­le­ment. Désor­mais, il y a une part impor­tante des spams que je reçois qui n’ont rien en com­mun de faci­le­ment iden­ti­fiable : expé­di­teurs tou­jours dif­fé­rents, en-têtes du code spé­ci­fiques, codage mas­sif en base64, etc.

On achève bien le spam

Donc voi­là, il est temps d’a­ban­don­ner ta vieille adresse ché­rie, pas le choix !
Je connais qqs amis qui sont chez Pro­ton Mail (ver­sion gra­tis mais limi­tée ou ver­sion payante), mais per­so, je reste avant tout fidèle à mon four­nis­seur d’ac­cès, essen­tiel­le­ment parce que c’est gra­tis et que je peux en créer autant que je veux. 😉
Je pré­co­ni­se­rais d’a­voir 2 ou 3 adresses selon leur usage :
- une adresse “sérieuse” que l’on réser­ve­ra aux admi­nis­tra­tions, sites jugés sérieux/​officiels et rela­tions pro.
- une adresse géné­rique ser­vant à tout (peu importe la res­pec­ta­bi­li­té, dans ce cas : tu peux te lâcher… 😄) — on peut en réser­ver une autre aux amis et rela­tions, mais il m’est arri­vé jadis de rece­voir du spam via un virus qui avait pom­pé tout le car­net d’a­dresses d’un pote, alors pas sûr que ça vaille la peine de s’emmerder.
- si tu uti­lises un four­nis­seur de cour­rier dif­fé­rent de Gmail, je conseille­rais une 3ème adresse chez gmail​.com, quoi qu’on pense de Google : c’est fiable, connu de tous et au pire ça peut tou­jours ser­vir — seul incon­vé­nient, elle n’est plus uti­li­sable sur d’an­ciens logi­ciels ou d’an­ciens smart­phones depuis 2022.
Aus­si éton­nant que ça me paraisse, je n’ai abso­lu­ment aucun spam sur mon adresse gmail alors qu’elle a été créée en 2008 et qu’elle figure dans des listes de spam­meurs ! 😲
Plus pos­sible de créer un truc en 3 ou 4 lettres genre pip@wanadoo.fr, comme aux débuts d’In­ter­net ; le clas­sique “pré­nom nom” (jeandupont@orange.fr) est pris (car nous avons tous de nom­breux homo­nymes), mais en se creu­sant la cer­velle, il y a encore moyen de trou­ver quelque chose de sym­pa. Je suis tom­bé der­niè­re­ment sur une adresse de la forme charcutier59800@free.fr, c’est une idée qu’on peut décli­ner en “pré­nom nom code pos­tal”, par exemple (à ne pas uti­li­ser pour un cor­res­pon­dant dont on ne veut pas être géo­lo­ca­li­sé 😉) .
Je m’ar­rê­te­rai là pour les conseils de nom : main­te­nant com­mence la galère d’a­ver­tir tous tes correspondants…

11/2024 : je viens de découvrir deux alternatives intéressantes à Gmail, situées en Europe et gratis, grâce à cet article, https://www.infomaniak.com/fr/email-gratuit et https://www.gmx.fr/. J'ai opté pour GMX (anciennement Caramail, ça rappellera quelque chose à ceux qui ont connu le web au siècle dernier 😉) qui a tout ce que je cherchais (smtp et imap, authentification traditionnelle — donc qui marche sur les vieilles applis et les vieux téléphones, contrairement à Gmail ou Outlook), propose en plus 10 adresses "alias" (ça permet de ne pas exposer son adresse principale, et on peut les supprimer si besoin — option payante chez Infomaniak) et qui accepte même encore des adresses de 3 lettres ! 😍
Qui plus est, pas d'espionnage du contenu des mails (Salut Google 😉), avec même une option de chiffrage (mais je crois qu'il faut que le correspondant soit aussi chez GMX).

I’ve changed my address

Pas de secret ni de solu­tion miracle :
• Com­men­cer par les admi­nis­tra­tions, four­nis­seurs divers et rela­tions pro, c’est la par­tie la plus rapide. S’il faut pro­cé­der par mail (plu­tôt que via leurs sites), je conseille d’u­ti­li­ser l’an­cienne adresse, ce serait bête que la nou­velle soit iden­ti­fiée comme du spam ! Tout n’é­tant pas par­fait en ce bas-monde, cer­tains sites conti­nuent occa­sion­nel­le­ment d’u­ti­li­ser l’an­cienne adresse, bien qu’u­ti­li­sant la plu­part du temps la nou­velle… 🤔
• C’est aus­si l’oc­ca­sion de se dés­ins­crire des news­let­ters qu’on reçoit depuis des années sans avoir le temps de les lire… 😇 Le peu qu’on per­dra en infos fon­da­men­tales, on le gagne­ra en séré­ni­té. 😉
• Ensuite les amis proches, famille et cor­res­pon­dants régu­liers. Un mail col­lec­tif peut faire l’af­faire (en pre­nant soin de mettre tout le monde dans le champ CCI, comme pour tout mail col­lec­tif qui se res­pecte — sinon tous les des­ti­na­taires rece­vraient les adresses des autres, porte ouverte au spam et aux virus si l’un d’eux venait à être infec­té).
Pour la suite, il vaut mieux pro­cé­der au fur et à mesure, quitte à ce que ça s’é­tale sur plu­sieurs mois, voire années, en allant véri­fier tes anciennes adresses d’a­bord une fois par semaine puis une fois par mois jus­qu’à ce que tu juges peu pro­bable que qq1 d’im­por­tant t’é­crive des­sus — ce serait dom­mage de pas­ser à côté de ton grand amour dis­pa­ru depuis dix ans et qui vient de retrou­ver ton adresse… 🥰

En ce qui me concerne (sur MacOS), j'utilise plusieurs applications gestionnaires de mail simultanément : une avec une chouette interface pour mes adresses courantes (Unibox, malheureusement abandonnée depuis belle lurette) et une plus "geek" avec des fonctions poussées de tri et de gestion du spam (MailMate) pour toutes mes adresses. Une autre appli très chouette est Postbox (aussi dispo sur Windows), basée sur Thunderbird (MacOS, Windows & Linux — gratuite). Pour ce qui est de Gmail, pas besoin de chercher mieux, l'interface web est parfaite.

Autant en emporte le spam…

À par­tir d’i­ci, c’est “Ter­ra inco­gni­ta”, com­bien de temps tes nou­velles adresses échap­pe­ront-elles au spam ? Une chose est sûre, c’est que toutes les listes mas­sives de comptes pira­tés (plu­sieurs cen­taines de mil­lions, voire des mil­liards) sont des com­pi­la­tions d’autres listes datant plus ou moins de 2016 (2019 pour Face­book, mais essen­tiel­le­ment des numé­ros de télé­phone).
Ça devrait nous lais­ser quelques années de tran­quilli­té. 😴
Good night and good luck !

P.S. : hom­mage aux Mon­ty Python qui sont à l’o­ri­gine du terme “spam” ! 😉

Spam ! Spam ! Spam !

La guitare pourrie bien tempérée

N.B. : cet article n’est pas des­ti­né aux débu­tants, mais à toi de voir…

Si comme moi tu as la fâcheuse ten­dance à user tes cordes jus­qu’à la… corde 🤣 (au prix où c’est, ma bonne dame ! 😎), tu auras remar­qué qu’au bout d’un moment, les méthodes clas­siques d’ac­cor­dage (avec ou sans accor­deur) ne marchent plus de manière satis­fai­sante, sur­tout si tu uti­lises un tirant un peu hors du com­mun…
Je ne parle ici que de gui­tare Folk, car les élec­triques ont des pontets réglables corde par corde et sont donc moins sen­sibles à ce phé­no­mène qu’une gui­tare acous­tique qui a un sillet unique à la place (au pas­sage : il est d’ailleurs conseillé de régler ces pontets avec des cordes neuves).
En outre, je m’ac­corde un ton en-des­sous, ce qui fait que le dia­pa­son cor­res­pond à ma corde de Si et pas ma corde de La, tu adap­te­ras donc ce qui suit à ton accor­dage. 😉
Pour finir : je pri­vi­lé­gie l’ac­cor­dage à l’o­reille car j’ai tou­jours trou­vé les accor­deurs élec­tro­niques peu fiables — d’où ce petit article, qui n’au­rait aucun inté­rêt autre­ment. 😄 Et c’est une bonne manière de tra­vailler son oreille…

Accordage cordes à vide

Si tu joues prin­ci­pa­le­ment en accords en bas du manche (sans bar­ré), voi­ci une méthode, mais qui a ses limites :
• régler la 2ème corde (Si) au dia­pa­son (ou à l’ac­cor­deur)
• accor­der les cordes 1, 3 et 4 en jouant un accord en posi­tion de Ré
• accor­der la 5ème corde en posi­tion de La sus4
• accor­der la 6ème corde sur la 1ère
Ça marche très bien pour presque tous les accords, sauf que la tierce de l’ac­cord de La majeur son­ne­ra faux. 🥴

Accordage pour barrés

C’est une des méthodes d’ac­cor­dage de base (avec les har­mo­niques) mais en ver­sion amé­lio­rée :
• régler la 2ème corde (Si) au dia­pa­son (ou à l’ac­cor­deur)
• accor­der la corde 1 avec les har­mo­niques
• accor­der la 6ème corde sur la 1ère
• accor­der la corde 5 sur la 6 avec les har­mo­niques
• accor­der la case 7 de la 3ème corde avec la case 5 de la 5ème corde
• accor­der la case 7 de la 4ème corde avec la case 5 de la 5ème corde (ou de la 6ème)
Tous les bar­rés en posi­tion de La majeur son­ne­ront impec et ça reste tout à fait uti­li­sable en bas du manche, même si pas abso­lu­ment par­fait… Si tu joues à 90% en bar­rés, no souçaille !

Accordage de la dernière chance

Si le pré­cé­dent ne marche tou­jours pas, essaye celui-ci :
• régler la 2ème corde (Si) au dia­pa­son (ou à l’ac­cor­deur)
• accor­der la case 7 de la 5ème corde sur la case 5 de la 2ème corde
• accor­der la case 7 des cordes 3 et 4 sur la case 5 de la 5ème corde
• accor­der la case 5 de la 6ème corde sur la case 7 de la 4ème corde (et contrô­ler avec la corde 1)
Si celui-ci non plus ne marche pas, il est sans doute vrai­ment temps de chan­ger tes cordes ! 🤣

Bach is back

Bien sûr, si tu es riche et célèbre, tu changes tes cordes à chaque fois que tu prends ta gratte, mais si tu es pauvre et que tu as un tirant étu­dié avec amour, qui t’o­blige à ache­ter les cordes à l’u­ni­té, que tu as en plus plu­sieurs gui­tares, voi­là une astuce qui te per­met­tra au moins de tenir entre deux concerts sans te rui­ner — j’ai connu un excellent gui­ta­riste qui m’a­vait assu­ré qu’il ne chan­geait jamais ses cordes (ce qui est le cas de beau­coup de bas­sistes aus­si, et pour eux, le prix des cordes n’est pas une affaire anec­do­tique 😉 — mais ils n’ont pas le même pro­blème, dû en grande par­tie au pas­sage de la corde de Sol filé à la corde de Si non filée).
Hé ouais, J.S Bach avait inven­té le Cla­vier bien tem­pé­ré, cha­cun son truc. 😄

Taille du pommier : le retour…

Il y a bien­tôt 4 ans, à l’é­poque où j’ai atta­qué sérieu­se­ment le sujet (https://​aar​gl​.fr​.go​.zd​.fr/​b​l​o​g​/​t​a​i​l​l​e​-​t​o​n​-​p​o​m​m​i​er/), j’é­tais sur­tout concer­né par la remise en état de vieux pom­miers négli­gés depuis des années, et je me suis orien­té vers une taille tra­di­tion­nelle (plus ou moins “tri­gemme”), car ce sont les pre­mières infos qu’on trouve quand on débute.
Ci-après, d’autres visions des choses et mes remarques personnelles.

Les alternatives

J’ai consta­té en conti­nuant à vision­ner des tutos qu’il existe des alter­na­tives de toute sorte, par­fois extrêmes : cer­taines, orien­tés per­ma­cul­ture, partent du prin­cipe qu’il ne faut pas tailler du tout, sauf pour virer le bois mort, malade, ou les branches qui frottent (https://​you​tu​.be/​G​V​j​k​I​T​H​3​yaA ou https://​you​tu​.be/​9​A​5​d​5​5​h​W​O6E), d’autres au contraire poussent la taille au maxi­mum, en cou­pant tout les rameaux de l’an­née à 2cm !!! 😲 (https://youtu.be/K‑OX-3M74To)
Une variante de la 1ère est de lais­ser pous­ser les rameaux jus­qu’à ce qu’ils retombent sous leur poids et celui des fruits, de manière à les trans­for­mer en “pom­miers pleu­reurs” (http://​www​.eap​.mcgill​.ca/​C​P​T​F​P​_​1​.​htm) — on peut for­cer le pro­cé­dé en atta­chant des poids ou des câbles aux branches verticales.

Il faut dire que, quelle que soit la méthode choi­sie, la plu­part sont valables pour un pom­mier qu’on a eu jeune et dont on a pu maî­tri­ser l’é­vo­lu­tion.
Chez moi, dif­fé­rents cas de figure coexistent, la plu­part plan­tés il y a plus de cin­quante ans, en par­ti­cu­lier des arbres plan­tés en espa­lier mais dont toutes les branches basses sont mortes et ont été reti­rées depuis long­temps, de telle sorte qu’ils sont qua­si­ment rede­ve­nus des pom­miers de plein vent… mais contre un mur ! 🙄 (cf. pho­to ci-des­sus)
Dans ce cas, j’ai opté pour la méthode “pom­miers pleu­reurs”, en lais­sant les branches du som­met pous­ser jus­qu’à ce qu’elles ploient. L’ex­pé­rience est concluante : pas mal de branches por­tant des fruits, au départ ver­ti­cales, sont désor­mais à por­tée de main, mais ces arbres sont rede­ve­nus un peu trop touf­fus et je vais cer­tai­ne­ment devoir sacri­fier quelques branches lors de la pro­chaine taille d’hi­ver. Autre incon­vé­nient : les branches ne par­tant que d’un côté (puisque je coupe celles qui iraient chez le voi­sin), les arbres s’é­cartent de plus en plus du mur sous le poids des branches et des fruits…

C’est quoi un arbre ?

Ce qu’il me semble impor­tant de rete­nir de toutes les infor­ma­tions que j’ai gla­nées, c’est de bien com­prendre ce qui se passe dans la vie d’un arbre et lors­qu’on le taille : le but de l’arbre n’est pas de faire des fruits mais de gran­dir et faire le plus de bois pos­sible pour maxi­mi­ser la quan­ti­té de feuilles et favo­ri­ser la pho­to­syn­thèse, il va donc volon­tiers pous­ser vers le haut. Dès lors qu’on le taille, il se sent agres­sé et va faire des fruits pour se repro­duire. Le fait d’ar­quer les branches ver­ti­cales ou de les mettre à l’ho­ri­zon­tale (dans le cas des espa­liers, par exemple) va ralen­tir la pro­duc­tion de bois et favo­ri­ser la fruc­ti­fi­ca­tion — à noter que, sur une branche arquée, on ver­ra des rameaux qui auraient été laté­raux (avec moins de vigueur) par­tir à la ver­ti­cale pour prendre le relais de la branche arquée !

Nettoyage

Les années pré­cé­dentes, je me suis atta­qué autant que pos­sible à l’oïdium, soit en enle­vant les feuilles atteintes, soit en trai­tant (mais ça doit être fait en pré­ven­tif). Cette année, m’é­tant aper­çu que fina­le­ment l’oï­dium s’at­taque à de jeunes pousses ter­mi­nales sans conta­mi­ner les feuilles voi­sines, j’ai déci­dé de ne pas m’en occu­per : de toute façon, il n’y a pas de fruits sur ces rameaux et ça n’at­taque pas les fruits. Au moment de la taille en vert, ou si ces branches touchent les voi­sines, j’en­lève les bou­quets malades, mais pas besoin de pas­ser du temps spé­ci­fi­que­ment là-dessus.

Par contre, le car­po­capse est une cala­mi­té. Ici aus­si il faut trai­ter tôt, à une sai­son où il pleut géné­ra­le­ment beau­coup, donc pas évident. 🙁
Cette année, dès la 1ère quin­zaine de mai, j’ai repé­ré des nids (blot­tis entre deux feuilles voi­sines), j’ai donc entre­pris de pas­ser régu­liè­re­ment (tous les 2 ou 3 jours) dans tous les pom­miers pour enle­ver les nids et les feuilles les abri­tant et mas­sa­crer sans pitié ces infâmes che­nilles. Je m’y suis pris un poil trop tard donc qqs pommes étaient déjà per­cées, mais j’en suis venu à bout assez faci­le­ment.
Nous sommes à la mi-juillet et ces pom­miers sont pleins de pommes qui gros­sissent à vue d’œil et plus trace de car­po­capse ! 😍
Ça semble bien par­ti, je croise les doigts.

Pommes, pommes, pommes, poooommes

L’an­née der­nière, les car­po­capses avaient enva­hi presque toutes les pommes avant que j’aie pu réagir ! Résul­tat : qua­si­ment que des pommes pour­ries ou véreuses. 😭
L’a­vis le plus répan­du est qu’il ne faut gar­der qu’une ou deux pomme par bou­quet car mieux vaut peu de gros fruits que plein de petits… Ça me semble judi­cieux, mais la météo a son impor­tance : cette année 2024 étant à la fois très plu­vieuse et avec un été très éloi­gné de la cani­cule des années pré­cé­dentes, on a plein de gros fruits, même en bou­quet de 3 ou 4 ! 😲 On ver­ra si les branches résistent au poids, c’est le plus gros risque…

Pour d’autres vieux pom­miers, à l’op­po­sé du jar­din, c’est une autre his­toire : un Gran­ny Smith qui jadis don­nait jusque 3 caisses de fruits n’en donne plus qu’une quin­zaine au maxi­mum, mal­gré tous mes soins, et un Belle de Bos­koop (la pho­to illus­trant mon pre­mier article) en est réduit à un ou deux… 😭
Ce qui montre que l’âge et l’his­toire de l’arbre comptent aus­si : comme nous, quand ils sont trop vieux, ils vivotent et il ne faut plus en attendre grand chose. 🥴
Si vous vou­lez du ren­de­ment et n’êtes pas atta­chés à vos arbres, il y a l’op­tion de les arra­cher et d’en plan­ter des jeunes, comme je l’ai lu. Ici on va les accom­pa­gner jus­qu’à leur der­nier “sou­pir” et tant pis pour les fruits. 😇

B.a.-ba bagnole

En qua­rante ans de fré­quen­ta­tion de ce des­trier moderne, j’ai accu­mu­lé qqs cer­ti­tudes concer­nant les “voi­tures auto­mo­biles”, comme on les appe­lait jadis, de l’a­chat à la casse… Ce qui suit concerne l’u­ti­li­sa­teur peu for­tu­né, ou en tout cas qui pré­fère dépen­ser son argent à bon escient. 😅
Qua­rante ans, ça fait 10 véhi­cules, le temps de faire des conne­ries et de les cor­ri­ger, d’ap­prendre des choses qui sont deve­nues obso­lètes (le réglage d’un allu­meur, le net­toyage d’un car­bu­ra­teur… 🙄), bref : ce qui suit n’est pas le fruit de l’i­ma­gi­na­tion d’un jeune fre­lu­quet qui se dit “Tiens, je vais faire un tuto !” 🤣
N.B. : les conseils moteur ci-des­sous s’ap­pliquent aux moteurs essence et hybrides, je n’ai jamais eu de die­sel, ça fait un bruit de trac­teur et ça pue. 🤮

Achat

Tou­jours ache­ter d’oc­ca­sion ! Et de pré­fé­rence à 3 ou 4 ans d’âge : après 3 ans, la valeur Argus du véhi­cule a géné­ra­le­ment chu­té de 50% (variable évi­dem­ment selon le type du véhi­cule et le mar­ché — depuis qqs années, tout le monde se pré­ci­pite sur l’oc­ca­sion, donc les prix s’en res­sentent).
Qui plus est, s’il y avait des pro­blèmes de concep­tion ou des défauts cachés, les plus gros sont déjà appa­rus et ont été cor­ri­gés. L’i­dée fort répan­due qu’on a moins de pro­blèmes avec un véhi­cule neuf est lar­ge­ment erro­née !
Dans l’é­tat actuel de la loi, le 1er contrôle tech­nique doit être fait entre 3 ans et demi et 4 ans, c’est donc d’au­tant plus inté­res­sant d’at­tendre cet âge car, là encore, s’il y a des pro­blèmes graves, ils seront nor­ma­le­ment repé­rés lors du contrôle tech­nique.
Pour ma part, j’ai opté depuis long­temps pour l’a­chat en conces­sion, qui offre une garan­tie allant de 6 mois à 2 ans : on a ain­si “le meilleur des deux mondes”, comme on dit. Ça ne garan­tit pas de ne pas avoir de pro­blème, mais on a un inter­lo­cu­teur sur lequel on peut faire pres­sion : à l’é­poque où j’a­vais ache­té ma Chrys­ler Neon, le ven­deur m’a­vait dit qu’il chan­ge­rait la cour­roie de dis­tri­bu­tion et j’ai eu la chance en dis­cu­tant avec un des méca­nos de consta­ter que ça n’a­vait pas été fait ; une lettre recom­man­dée, et hop ! 😉

Entretien (avec un vampire…)

Si l’argent n’est pas un pro­blème pour vous, ache­tez neuf et faites toutes les visites d’en­tre­tien chez le conces­sion­naire (… le vam­pire 🤣), ça vous coû­te­ra une for­tune mais vous aurez tou­jours un véhi­cule nickel. 😉 C’est ce que fai­sait mon père, mais comme il décla­rait son véhi­cule dans ses frais géné­raux, ça avait son inté­rêt.
En ce qui me concerne, j’ai eu tôt fait de m’ar­ra­cher les che­veux quand j’ai vu les fac­tures des gara­gistes (qui font sou­vent des opé­ra­tions super­flues juste pour gon­fler la fac­ture 🤬) et j’ai petit à petit appris à faire l’en­tre­tien de base moi-même, puis de plus grosses répa­ra­tions. Même si les éco­no­mies sont de l’ordre de la dizaine d’eu­ros pour les petites opé­ra­tions, on atteint faci­le­ment des cen­taines d’eu­ros, voire des mil­liers, sur la vie du véhi­cule et sur­tout en évi­tant qu’on vous change des trucs inuti­le­ment (les grands clas­siques : bou­gies, filtre à air…)
Désor­mais, grâce à tous les tutos qu’on trouve sur Inter­net, c’est vrai­ment de la paresse de ne pas s’y mettre. 😜

La ques­tion de l’en­tre­tien est un équi­libre à trou­ver entre le coût de cet entre­tien et le coût d’une répa­ra­tion éven­tuelle : par exemple, payer 200 ou 300€ de révi­sion par an, pour se pro­té­ger d’une panne éven­tuelle qui coû­te­rait 500€ si on ne fait rien, n’a pas de sens…
Autre exemple : ma mère n’a tou­jours pas chan­gé la cour­roie de dis­tri­bu­tion de sa Twin­go depuis l’an 2000, soit mini­mum 300€ théo­ri­que­ment tous les quatre ans, donc plus de 1800€ éco­no­mi­sés mais avec le risque de bou­siller le moteur si elle claque… C’est un cas extrême, que je ne conseille bien sûr pas. Ceci dit, je n’ai jamais enten­du aucun exemple d’un véhi­cule dont la cour­roie aurait cla­qué — je ne dis pas que c’est une légende urbaine, m’en­fin… 😅
Autre exemple encore : sur feu ma Chrys­ler Neon, la pompe à eau à cla­qué avant la cour­roie, pas loin des 200000 km, 1000€ parce que le véhi­cule était blo­qué chez un conces­sion­naire Renault à plu­sieurs cen­taines de km de chez moi, je n’a­vais pas trop le choix. 🥴 J’ai aus­si choi­si de faire les frais car sur toute sa durée de vie, l’en­tre­tien fait par moi-même ne m’a­vait qua­si­ment rien coû­té. J’ai pu encore rou­ler 3 ans avant de devoir la mettre à la casse (après que les cana­li­sa­tions de freins ont explo­sé… 😭)
Pour tout ce qui est entre­tien cou­rant, je conseille évi­dem­ment de le faire, mais les pré­co­ni­sa­tions des construc­teurs sont laaaar­ge­ment exces­sives : il ne se pas­se­ra rien si vous faites la vidange tous les 30000 km plu­tôt que 20000 ou tous les 4 ans plu­tôt que 2… Comme je fais très peu de km, je me base sur les pré­co­ni­sa­tions kilo­mé­triques mul­ti­pliées par 1,5 ou 2 sans tenir compte des années. À cha­cun de voir — aus­si selon les condi­tions d’utilisation.

Certes, si vous n’a­vez aucun outil, il fau­dra inves­tir un peu au début, mais on trouve des crics rou­lants ou des boites de clefs à douilles très bon mar­ché et l’in­ves­tis­se­ment sera vite ren­ta­bi­li­sé : mon conseil est d’ailleurs d’a­che­ter une boite de clefs à douilles pas trop chère et si besoin (pas impos­sible qu’une douille casse, ça m’est arri­vé… 🥴) on rachète une douille Facom ou équi­valent — on trouve géné­ra­le­ment les mêmes dimen­sions sur tous les véhi­cules (8, 10, 12, 13, 17, 19).
Ci-des­sous les prin­ci­paux tra­vaux d’en­tre­tien faci­le­ment fai­sables (je passe sur le rem­pla­ce­ment d’am­poules ou le rem­plis­sage de liquide lave-glace… 😉).

Mets de l’huile !

Par­mi les tra­vaux de base, la vidange d’huile est le plus simple et le plus impor­tant — selon le véhi­cule, il faut par­fois sou­le­ver légè­re­ment l’a­vant pour pas­ser le bac de vidange. Pas de dif­fi­cul­té majeure. S’il y a un joint en cuivre au bou­chon de vidange, chan­gez le sinon ça fui­ra pro­ba­ble­ment.
Ah j’oubliais ! Chan­ge­ment du filtre à huile à chaque vidange ! Sur­tout si on dépasse les pré­co­ni­sa­tions, ça com­pense. On vend des clefs à ruban pour démon­ter le filtre à huile : évi­ter les mer­douilles en plas­tique ! En plus, selon le véhi­cule, ça ne passe pas tou­jours : avec la Chrys­ler, j’é­tais obli­gé de plan­ter un gros tour­ne­vis dans le filtre pour pou­voir le dévis­ser ! 😎 Inves­tis­sez dans un truc adap­té, cer­tains véhi­cules néces­sitent une clef spé­ciale.
Pour l’huile, res­pec­tez les pré­co­ni­sa­tions de flui­di­té du construc­teur ! Si elles vont de 0W20 à 20W50, pri­vi­lé­giez la 0w20, tant pis si c’est plus cher : une huile plus fluide lubri­fie mieux le moteur sur­tout à froid (donc moins d’u­sure), et c’est d’au­tant plus jus­ti­fié sur une hybride où le moteur met plus long­temps à chauffer.

Light my fire !

Pour ce qui est des bou­gies, l’ex­pé­rience m’a mon­tré que leur rem­pla­ce­ment sys­té­ma­tique au kilo­mé­trage pré­co­ni­sé est vrai­ment exces­sif : un net­toyage et éven­tuel­le­ment léger réglage de l’é­cart des élec­trodes suf­fit géné­ra­le­ment pour aller jus­qu’au bout de la vie de la voi­ture si les bou­gies sont tou­jours en par­fait état. Beau­coup de moteurs modernes sont désor­mais conçus pour ne pas avoir à les chan­ger (bou­gies à l’i­ri­dium) — elles sont d’ailleurs par­fois tota­le­ment inac­ces­sibles !
Il me semble plus judi­cieux de contrô­ler l’é­tat et l’é­car­te­ment de ses vieilles bou­gies, bien net­toyer le file­tage et mettre de la graisse de cuivre des­sus — j’ai sen­ti la dif­fé­rence au démar­rage, à bas régime et lors des reprises, y com­pris sur des véhi­cules tra­di­tion­nels.
J’u­ti­lise une clef dyna­mo­mé­trique pour ser­rer les bou­gies : on peut faire sans mais comme ça on est sûr de ser­rer assez (pas de fuites) et pas trop (risque de casse du file­tage !)
Si vous tenez abso­lu­ment à les chan­ger, dans ce cas la ques­tion se pose s’il faut ache­ter une clef spé­ciale pour ce véhi­cule : est-ce que ça vaut le coup si on ne les change qu’une fois dans la vie de la voi­ture et que cette clef risque de ne plus être adap­tée à votre véhi­cule sui­vant ? — ça revien­dra quand même moins cher que chez un gara­giste, mais bon…

C’est comment qu’on freine ?

• Les véhi­cules modernes étant désor­mais tous équi­pés de freins à disques (au moins à l’a­vant), le chan­ge­ment des pla­quettes est rela­ti­ve­ment aisé. Par­fois un peu déli­cat de démon­ter l’é­trier si ça n’a pas été fait depuis dix ans ou plus : dégrip­pant et chauf­fage des bou­lons en vien­dront nor­ma­le­ment à bout, plu­tôt que de taper des­sus. 😜
C’est aus­si l’oc­ca­sion de véri­fier que les pis­tons qui poussent les pla­quettes ne sont pas grip­pés, ce qu’un “pro” ne fera peut-être pas… Si c’est le cas, un petit coup de dégrip­pant sous le caou­tchouc de pro­tec­tion du pis­ton, et hop ! (enfin, je ne rentre pas dans les détails mais là, avec l’aide d’un repousse-pis­ton, action­ner le pis­ton et le repous­ser per­met de faire péné­trer le dégrip­pant — ce sera d’ailleurs utile pour insé­rer les nou­velles pla­quettes — pour ma part, j’u­ti­lise géné­ra­le­ment un serre-joint à la con 😅 sauf pour l’ar­rière où le repousse-pis­ton est inévi­table).
Sur la Twin­go, les pis­tons avant étaient presque com­plè­te­ment blo­qués (décou­vert lors du CT !) Après 24 ans, il était plus que temps. 🥴
Pour les plus expé­ri­men­tés : ache­ter de la graisse spé­ciale frein et en mettre copieu­se­ment sous le caou­tchouc des pis­tons ! Ça a un triple inté­rêt : 1) on use moins les freins, 2) la voi­ture est plus ner­veuse, vu que rien ne la freine, 3) on consomme moins.
• Pour ce qui est des freins à tam­bours, c’est un peu plus com­plexe mais pas insur­mon­table : ici il fau­dra sur­veiller les “cylindres de roue” (les petits pis­tons qui poussent les gar­ni­tures) pour d’é­ven­tuelles fuites et les chan­ger en cas de défaillance repé­rée au contrôle tech­nique. À noter que pour les freins arrières, ces gar­ni­tures ne s’usent pra­ti­que­ment pas puisque l’es­sen­tiel du frei­nage est assu­ré par les freins avants !
• Vidange et purge du cir­cuit de frei­nage : pas très com­pli­qué non plus, à faire idéa­le­ment tous les ans ou tous les deux ans — sur mes pre­miers véhi­cules, je ne l’ai jamais fait, ça freine quand même mais il faut pous­ser un peu plus fort sur la pédale. 😉

De l’air !

On lit sou­vent que le filtre à air joue sur la consom­ma­tion : per­son­nel­le­ment, je n’ai jamais vu la moindre dif­fé­rence et je le change très rare­ment. Un léger bros­sage au pin­ceau si néces­saire et un coup d’as­pi­ra­teur, pour le prin­cipe, ça suf­fit. Main­te­nant, pour ce que ça coûte, on peut bien le chan­ger une fois dans la vie du véhi­cule, allez ! 😄

De l’eau !

Le cas du liquide de refroi­dis­se­ment est par­ti­cu­lier : sur la Chrys­ler, je l’ai chan­gé bien avant les pré­co­ni­sa­tions (pour une fois 😇), en net­toyant l’in­té­rieur du radia­teur au jet d’eau, ce qui a eu pour effet de chas­ser toute la bouilla­baisse accu­mu­lée dans le fond ; peu de temps après, j’ai eu une fuite due à la cor­ro­sion… 🤬 J’en ai déduit que les dépôts avaient pour mérite de bou­cher la poten­tielle fuite — mais pro­ba­ble­ment juste de la retar­der. C’est la seule fois où j’ai dû chan­ger un radia­teur alors que sur toutes les bagnoles pré­cé­dentes, je n’a­vais jamais chan­gé le liquide de refroi­dis­se­ment. 🤔
Tou­jours est-il qu’il vaut mieux sur­veiller son état (la cou­leur en par­ti­cu­lier, si elle est mar­ron c’est sans doute le moment d’a­gir). C’est quand même ce qui per­met de refroi­dir le moteur, ce qui n’est pas négli­geable. 😉 Et puis les pré­co­ni­sa­tions sont assez cool, genre tous les 120000 km, ça va… 😁

Big brother and the holding company

Le plus impor­tant, fina­le­ment est de sur­veiller tous les élé­ments du véhi­cule : le faire au moins avant le contrôle tech­nique évite la contre-visite.
La dif­fi­cul­té est que lors­qu’on n’y connaît rien on ne sait pas ce qu’il faut regar­der… Seule l’ex­pé­rience aide.
Pour le contrôle tech­nique, les prin­ci­paux points sont l’é­tat des pneus et les freins. Tout le reste, comme l’é­clai­rage ou les essuie-glaces, ne consti­tue pas en soi un dan­ger mais vous vau­dra une contre-visite. J’ai eu la mau­vaise sur­prise, lors du pre­mier CT de mon véhi­cule actuel, de décou­vrir que les phares étaient réglés n’im­porte com­ment : il paraît que c’est sou­vent le cas, sur­tout pour les construc­teurs étran­ger. Comme je l’a­vais ache­té à 100 km de chez moi, j’ai fait faire le réglage chez le gara­giste du coin : 40 € pour 4 coups de tour­ne­vis ! 🤬 On va dire que c’est une piqûre de rap­pel pour ne plus y retourner… 🥴

Démontage

Les voi­tures actuelles ont sou­vent une garde au sol réduite, c’est un pro­blème pour le bri­co­leur, je ne don­ne­rai pas de conseil si ce n’est d’a­voir un bon cric hydrau­lique et si pos­sible des chan­delles, ou à la limite caler le véhi­cule avec le cric de secours (voire un bon cric récu­pé­ré à la casse — j’u­ti­lise celui de mon ancienne Chrys­ler 😉), mais bon, faites gaffe, c’est votre vie qui est en jeu !
Pour tous les bou­lons, une Clef dyna­mo­mé­trique est bien utile, même très basique, elle peu ser­vir aus­si de levier au démon­tage, en par­ti­cu­lier pour les bou­lons de roues et les étriers de freins : je pré­co­nise de tout ser­rer aux couples spé­ci­fiés dans la Revue Tech­nique (ou autre source équi­va­lente adap­tée à votre véhicule).

Conclusion

Tout cela reste valable dans les grandes lignes pour un véhi­cule hybride, mais bien enten­du, l’élec­trique ren­dra obso­lète au moins ce qui concerne le moteur. M’en­fin, vu la dif­fi­cul­té de décol­lage du mar­ché élec­trique, on a encore le temps… 😉

P.S. : l’i­mage d’illus­tra­tion est bien enten­du issue du film Le Corniaud. 😄